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Pourquoi AMÉLIORER sa SOUPLESSE en SELF DÉFENSE

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La pratique de la self-défense s’accompagne souvent d’un volet « condition physique ».

En effet pour tirer le meilleur de ses techniques, encore faut-il avoir un physique qui suive un minimum !

Cependant, on parle assez peu de souplesse en self-défense. Est-ce important de travailler cette dernière, et si oui, pourquoi ?

Est-il utile d’être souple en self-défense ?

Traditionnellement, on s’attarde très peu sur la souplesse en self-défense, et donc sur les étirements musculaires. La raison est simple : Les coups qui requièrent de la souplesse sont à éviter, en règle générale.

Typiquement on parle ici des coups de pieds, en particulier ceux dépassant le niveau de la ceinture.

Ces coups sont potentiellement dangereux à exécuter en situation de stress. Ils requièrent de la précision, de l’équilibre et, naturellement, de la souplesse.
Autant de facteurs qui font défaut à une victime en cas d’agression, de par les effets physiologiques qu’engendrent le stress.
Ces éléments peuvent certes être travaillés et affûtés, mais sur du long terme. Or la self-défense prône des techniques simples, efficaces et surtout assimilables le plus rapidement possible, peu importe la condition physique (ou du moins, avec un minimum de condition physique, les entraînements devant justement compenser certaines lacunes à ce niveau).

Aux coups de pieds niveau tête, on préférera donc des low kicks.

Et puisque les techniques « hautes » sont déconseillées, nous serions donc tentés de répondre que non, la souplesse n’est pas une qualité décisive en self-défense.

Il faut cependant nuancer le propos. Ce n’est pas une qualité recherchée à l’entraînement, mais si le pratiquant dispose de prédispositions ou a travaillé cet aspect de son côté, être souple a des avantages.

« Qui peut le plus peut le moins »

Lors d’un stage, la consigne étant de riposter à une attaque à la hache de haut en bas par un coup de pied niveau plexus, un élève atteignit son partenaire plus haut que prévu, au niveau des dents.

L’élève en question disposait d’une certaine souplesse, que cela soit en raison de son entraînement (puisque ce dernier est karatéka, à la base) ou de prédispositions naturelle.

Toujours est-il que cet événement illustre bien une chose : Si cet élève peut décocher un coup de pied au visage a priori sans effort, un coup de pied à un niveau inférieur sera une formalité. « Qui peut le plus peut le moins », comme j’aime à le dire.

C’est pourquoi entretenir sa souplesse peut représenter un avantage en self-défense, notamment pour des personnes un peu trop rigides à la base, musculairement parlant, quand bien même il est déconseillé de travailler en hauteur avec les pieds en situation réelle.
Plus de souplesse peut créer des opportunités, comme dans l’exemple cité ci-dessus. Le coup de pieds n’avait pas pour but de toucher à la tête car ce n’était pas l’objectif, mais les circonstances ont fait que, sans effort supplémentaire et par un placement de l’attaquant dans une configuration propice, le coup de pieds a touché au visage. Ce qui aurait été impossible pour une personne moins souple.

La souplesse n’est donc pas une qualité fondamentale en self-défense, mais elle peut malgré tout être un avantage sous certaines conditions. Si l’opportunité se présente de monter la jambe un peu plus haut et sans perdre l’équilibre (ce qui en soit demande un certains travail), et si cette manœuvre peut avoir un impact décisif, dans ces conditions… Tout est bon à prendre ! Mieux vaut plus que pas assez comme on dit !



Des exemples d’exercices pour travailler sa souplesse : https://www.personal-sport-trainer.com/blog/exercices-souplesse/

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