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Comment FAIRE CHUTER un agresseur qui S’ENFUIT [Self défense]

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Lors d’une agression, tous les moyens sont bons pour prendre l’ascendant sur l’agresseur. Mais encore faut-il savoir repérer et exploiter les opportunités qui se présentent !

Nous parlons beaucoup des percussions en self-défense, mais il y a bien entendu de nombreuses façon de s’aménager une sortie, par exemple en faisant chuter l’agresseur (et en évitant bien entendu de chuter avec lui !).

Dans cet article, nous allons aborder quelques pistes à exploiter lorsqu’un agresseur cours ou prends la fuite.

Pourquoi faire chuter un agresseur en fuite ?

La première question qui se posera naturellement aux pratiquants sera de savoir quelle est l’utilité de faire chuter un agresseur qui « prends la fuite ».

En effet, l’on pourrait penser que l’objectif a été atteint et que nous nous sommes mis hors de danger ! Et ce serait effectivement le cas dans 99% des situations.

L’objectif de ces articles étant cependant d’apporter un maximum de contenu aux lecteurs, il est utile de parler de ces 1% de cas où un agresseur, pour une raison quelconque, peut représenter un danger en s’enfuyant, que ce soit pour avoir embarqué avec lui votre bébé, pour tenter de prévenir un groupe d’ami, pour se saisir d’une arme à proximité, ou qui sait encore pour quels autres motifs…

C’est aussi et surtout l’occasion de parler de deux techniques assez efficaces pour stopper la course d’une personne, ce qui peut se révéler utile selon les circonstances (par exemple pour intercepter une personne menaçante se jetant sur un tiers).

Nous parlons de fuite donc, mais ce n’est qu’un mot pour illustrer une situation : Une personne qui court. Et la technique qui ira donc avec, pour stopper cette course.

À chacun d’apprécier leur utilité, dans le respect des règles de la légitime défense.

Technique n°1 : Le croche-pied

C’est une technique assez célèbre, et pour cause qui ne l’a pas déjà vu en action (ou mise en pratique pour les plus vicieux) à l’école ! Le croche-pied, croche-patte, croc-en-jambe, … Autant de mots pour désigner une même action : Utiliser votre pieds pour « crocheter » la jambe arrière de votre cible en pleine course.

Le concept est cependant un peu différent de l’usage classique ici car on ne tente pas de crocheter à proprement parler le pieds, on essaye plutôt de le balayer.

Dans l’exemple d’une poursuite (linéaire), l’idée est donc d‘intercepter le pieds, à peu près au niveau de la malléole, et de faire un mouvement de balayage avec l’intérieur de votre propre pieds (comme une passe de foot) vers l’intérieur, de façon à croiser le pieds arrière avec la jambe opposé, ce qui provoquera un déséquilibre et, avec la vitesse, la chute.

Il est important de ne pas essayer de faire un balayage avec le dos du pieds, sous peine de perdre vous-même l’équilibre en fin de mouvement !

Gardez en effet à l’esprit que vous êtes en mouvement avec l’agresseur (pire, en course), et que placer une telle technique en pleine course n’est pas aussi facile qu’en statique…

Les risques de cette technique tiennent pour l’essentiel en sa difficulté d’exécution (le timing est essentiel) et les risques de chute en cas de loupé.

croche-pied sur un agresseur en fuite
Croisez la jambe arrière avec la jambe avant, côté intérieur

Technique n°2 : Attaquer la cheville

Cette technique est beaucoup plus violente que la première, dont l’objectif n’était que de faire chuter. Ici le but sera plutôt d’incapaciter l’agresseur. Changement de registre donc.

Il s’agira ici de percuter le pieds arrière au moment où l’agresseur est en appui sur celui-ici pour poursuivre sa foulée. La percussion se fait avec l’intérieur du pied, de haut en bas.

La cible quant à elle est le tendon d’Achille.

L’effet est dévastateur, car en plus de déstabiliser l’individu dans sa course, l’impact peut potentiellement casser la cheville.

La technique présente cela dit un désavantage certains, car elle impose d’avoir un très bon coup d’oeil (et de fixer la cible, donc tête vers le bas) et d’être très près de l’agresseur pour l’exécuter.

coup de pied écrasant sur le tendon d'Achille
Coup de pied écrasant, en visant le tendon d’Achille

Rester en garde

Maintenir une garde est capital dans toutes situations conflictuelles, et cela reste tout autant valide lorsque vous êtes vous-mêmes le « poursuivant » .

Il demeure donc très important de rester tout du long en garde, afin de pallier les inconvénients de la technique évoqués plus haut.

Votre attention étant en grande partie monopolisée par votre cible (le tendon), il sera en effet plus difficile d’anticiper une réaction brusque de l’agresseur qui pourrait, par exemple, s’arrêter soudainement dans sa course. Plutôt que de s’écraser contre lui à ce moment, rester en garde permet de maintenir une sécurité.

De même, maintenir une garde haute permettra éventuellement de saisir l’agresseur aux épaules le temps de placer le coup de pied écrasant, ce qui augmentera la précision de votre attaque, ralentira et déstabilisera l’agresseur dans sa course, et pourra même vous offrir une opportunité supplémentaire de faire chuter ce dernier.



En savoir plus sur les déchirures du tendon d’Achille : https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/l%C3%A9sions-et-intoxications/entorses-et-autres-l%C3%A9sions-des-tissus-mous/d%C3%A9chirures-du-tendon-d%E2%80%99achille

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